NATIONS UNIES, New York – Les catastrophes et les guerres éloignent les gens de leur foyer et les forcent au déplacement, les placent en situation d’insécurité, les exposent à des risques extrêmement élevés d’abus comme le viol, le mariage d’enfants et la traite d’êtres humains.
Cependant, aucune situation, qu’il s’agisse d’une crise ou d’un conflit, ne peut justifier des actes de violence basée sur le genre. « Les droits humains ne s’arrêtent pas quand une catastrophe sévit », a déclaré la Dr Natalia Kanem, directrice exécutive de l’UNFPA, l’agence des Nations Unies en charge de la santé sexuelle et reproductive.
La violence basée sur le genre constitue une violation des droits de la personne. Dès lors, quelles protections existent pour préserver les femmes et les filles, qui constituent l’écrasante majorité des survivantes, et lutter contre ce fléau ?
Répondez à notre quiz pour évaluer vos connaissances sur les droits humains en rapport avec la violence basée sur le genre. Les bonnes réponses sont consultables en bas de la page.
- L’article premier de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 déclare : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux ». Dans les premières versions cependant, cette phrase était : « Tous les hommes naissent libres et égaux ». Qui a réussi à faire changer la formulation par le biais d’une campagne ?
- Hansa Mehta (Inde)
- P.C. Chang (Chine)
- Eleanor Roosevelt (États-Unis)
- Quand la violence à l’égard des femmes a-t-elle été reconnue formellement comme une question de droits humains ?
- Dans les années 1930
- Dans les années 1950
- Dans les années 1970
- Dans les années 1990
- La violence basée sur le genre peut prendre les formes suivantes :
- Mutilations génitales féminines
- Mariage d’enfants et mariage forcé
- Traque en ligne
- A et B
- Toutes les réponses ci-dessus
- Selon le droit international, quels droits humains sont violés en cas de violence basée sur le genre ?
- Le droit à la vie
- Le droit à ne pas être soumis·e à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
- Le droit à la vie privée
- A et B
- Toutes les réponses ci-dessus
- Toutes les femmes et les filles ont des droits humains, dont la violence basée sur le genre est une violation. Quel droit évoqué ici est mal formulé ?
- Le droit à la liberté et à la sûreté de sa personne
- Le droit au plus haut standard possible de santé physique et mentale
- Le droit de ne pas subir certaines formes de discrimination
- Quel est le lien entre déplacement et violence basée sur le genre ?
- Il expose les femmes et les filles à des risques accrus de violence au sein du couple
- Il force les femmes à vivre dans des refuges temporaires, où peut s’exercer du harcèlement sexuel
- Il prive les familles de moyens de subsistance, augmentant la probabilité qu’elles se tournent vers des mécanismes néfastes de survie comme le mariage précoce
- Toutes les réponses ci-dessus
- Le déplacement dû aux catastrophes a augmenté en raison de la crise climatique mondiale, ce qui a conduit à la création du terme de « réfugié·e climatique ». Ce terme est officiellement reconnu par le droit international, offrant à ces personnes des droits spécifiques et bien définis. Vrai ou faux ?
- Vrai
- Faux
- Les Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l'intérieur de leur propre pays (1998) demande qu’une attention particulière soit prêtée aux besoins des femmes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, en recommandant qu’elles aient accès à tous ces éléments sauf un. Lequel ?
- Des soins médicaux prodigués par des prestataires féminines
- Un accompagnement lorsqu’elles ont connu des abus sexuels
- Des sanitaires privés
- Vrai ou faux ? Dans le monde entier, le mariage d’enfants est interdit par un consensus international.
- Vrai
- Faux
- En tant qu’agence principale prenant en charge la violence basée sur le genre et luttant contre elle, l’UNFPA soutient des programmes dans plus de ____ pays et territoires.
- 100
- 120
- 150
- 180
Faites défiler pour voir les réponses
Bonnes réponses
1 - A) Hansa Mehta. C’était l’une des deux seules femmes à siéger à la Commission de l’ONU sur les droits de l’homme en 1947-1948.
2 - D) Dans les années 1990. Jusque-là, on considérait majoritairement la violence basée sur le genre comme une question privée, qui n’exigeait aucun engagement particulier de la part des États.
3 - E) Toutes les réponses ci-dessus.
4 - E) Toutes les réponses ci-dessus.
5 - C) La formulation correcte de ce droit est « le droit d’être libre de toute forme de discrimination ».
6 - D) Toutes les réponses ci-dessus.
7 - B) Faux. Selon l’UNHCR, le terme « réfugié·e climatique » n’est pas officiellement reconnu et peut prêter à confusion, car la plupart des personnes déplacées par suite d’une catastrophe climatique restent à l’intérieur de leur pays d’origine, tandis que les personnes réfugiées sont définies comme ayant traversé des frontières.
8 - C) Des sanitaires privés.
9 - B) Faux. Selon l’UNFPA, le mariage d’enfants est presque universellement interdit, par deux accords internationaux signés ou ratifiés par l’ensemble des pays sauf un. Certains États font également des exceptions en cas de consentement parental ou bien selon des lois religieuses ou des coutumes.
10 - C) 150.