Actualités

Les honduriens perdent l’accès aux services de santé essentiels après le passage de l’ouragan Eta qui a ravagé l'Amérique centrale

Près de 12 000 personnes ont perdu leur logement suite la tempête meurtrière. © UNFPA Honduras
  • 08 Novembre 2020

TEGUCIGALPA, Honduras – Les femmes et les filles du Honduras sont en danger suite au passage de l'ouragan Eta. Plus de 400 000 d’entre elles ont été directement affectées par le cataclysme, et se trouvent privées d’accès aux services de santé essentiels.

Depuis le 3 novembre dernier, l’ouragan de classe quatre fait des ravages dans plusieurs parties de l'Amérique centrale. Lorsqu’il a atteint le centre du Honduras, il a été rétrogradé en dépression tropicale, mais déclenchait tout de même des inondations et des glissements de terrain meurtriers.

Plus de 1,6 million de personnes ont été touchées dans le pays, et quelque 12 000 d’entre elles vivent actuellement dans des abris. Cette situation précaire est notamment due à la pandémie de COVID-19.

Gabriela, du quartier Las Brisas à Francisco Morazán, est hébergée dans un refuge avec ses sept enfants. « C'est la deuxième fois que je perds ma maison à cause des inondations et c'est très difficile pour moi. En plus je m’occupe seule de mes sept enfants, c’est une double tragédie », a-t-elle déclaré.

Établissements de santé fermés

Aujourd'hui, neuf départements sur dix-huit sont concernés. On estime à 3,3 millions le nombre de femmes et d'enfants vivant dans les départements touchés ; ils sont en plus confrontés aux perturbations des services de santé essentiels.

Dans le département durement touché de Cortés, par exemple, la plupart des établissements de santé ont été fermés à cause des dommages causés par l’ouragan, des blessés parmi le personnel de santé et des routes bloquées.

Les responsables affirment que la tempête affecte aussi considérablement la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l'éducation, dans toute la région. Les femmes et les filles se retrouvent davantage confrontées au risque de violence basée sur le genre – la vulnérabilité à la violence s’accroit généralement dans les contextes humanitaires.

L’UNFPA se joint à l'effort de riposte, en participant à une évaluation rapide des besoins et en s'efforçant de rétablir l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive. Grâce à un financement du Canada, l'UNFPA achète des milliers de trousses de dignité – qui contiennent des informations pour se faire aider, et des fournitures d'hygiène telles que du savon et des serviettes hygiéniques – et les distribue aux femmes et aux filles concernées. L’UNFPA accorde également la priorité aux efforts de prévention et de lutte contre la violence basée sur le genre.

La réponse à la COVID-19

En plus de sa réponse aux récentes intempéries, l'UNFPA poursuit sa lutte contre la COVID-19 au Honduras.

Depuis le début de la pandémie, l'UNFPA a fourni du matériel de prévention des infections à près de 7 000 agents de santé de première ligne, et à 15 000 femmes adolescentes et enceintes.

Nous utilisons des cookies et d'autres identifiants pour améliorer votre expérience en ligne. En utilisant notre site web vous acceptez cette pratique, consultez notre politique en matière de cookies.

X