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Déjà confrontée à l'instabilité politique, à la violence des gangs et à la COVID-19, Haïti fait maintenant face aux séquelles cruelles du tremblement de terre de magnitude 7,2 du 14 août qui a fait jusqu'à présent 1 400 morts et blessé plus de 6 900 personnes tandis que des centaines sont toujours portées disparues selon OCHA. L'épicentre a été enregistré à environ 125 kilomètres à l'ouest de la capitale, Port-au-Prince ; le sud et l'ouest du pays ont été les plus durement touchés. Des hôpitaux ont été endommagés ou détruits, accablant ceux qui étaient encore debout. Les besoins de nourriture, d'abris, d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène et de médicaments continueront de croître. La tempête tropicale Grace a compliqué les efforts de secours dans la region qui est soumis à un état d'urgence national d'un mois. La rue Cartagena (ci-dessus) dans le port maritime et la commune des Cayes ont subi le plus gros du séisme. Des bâtiments, notamment des écoles, des hôpitaux et des églises, ont été rasés ou détruits, les routes ont été rendues impraticables, plus de 37 000 maisons ont été détruites et 46 000 foyers ont été endommagés dans les zones touchées, selon la Direction générale de la protection civile haïtienne. Mis à jour le 18 août : le nombre de morts s'élève à près de 2 000 et les blessés à près de 10 000. Près de 61 000 maisons ont été détruites et plus de 76 000 ont été endommagées dans les trois zones les plus touchées. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Les familles essaient de récupérer tout ce qu'elles peuvent sous les décombres. On craint que les communautés éloignées qui se trouvent plus proches de l'épicentre soient dévastées. On estime que 1,2 million de personnes ont été touchées ; le séisme de 2010 a touché trois millions de personnes. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Des centaines de familles se sont installées sur le terrain de football du Land des Gabions aux Cayes. Des dizaines de milliers de maisons ont été rasées, laissant de nombreux sans-abri. Quelque 19 000 Haïtiens sont déjà déplacés en raison de la violence des gangs. De nouveaux déplacements associés à un accès compromis aux soins de santé alimentent les inquiétudes quant à la maîtrise du COVID-19. La violence sexiste est une autre préoccupation, les services de protection doivent donc toujours faire partie de la réponse d'urgence. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Des ouvriers sur le chantier de l'évêché catholique dégagent une victime de l'effondrement des Cayes. Les efforts des équipes de recherche, de sauvetage et des bénévoles se poursuivent quelques jours après la catastrophe. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Une femme est évacuée par des membres de sa famille à l'hôpital Immaculée Conception des Cayes. Les hôpitaux encore debout ont désespérément besoin de personnel et de fournitures médicales. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Avec des maisons en ruines, les habitants de Gelée, un village des Cayes, partent pour des abris temporaires. Les gangs et les barrages routiers ont entravé les efforts de secours, et les partenaires humanitaires explorent des alternatives, y compris par voie maritime, pour acheminer l'aide. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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Le séisme a renversé des immeubles du boulevard des 4 Chemins aux Cayes, qui se trouve dans le département du Sud, l'une des trois zones les plus endommagées. Les deux autres sont les départements de la Grand'Anse et des Nippes. © UNFPA Haïti/Ralph Tedy Erol
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L'UNFPA a distribué des lanternes solaires et des kits de dignité comprenant des produits d'hygiène de base tels que du savon, des brosses à dents, des comprimés de purification d'eau, des sous-vêtements, des serviettes hygiéniques, des lampes de poche, du désinfectant pour les mains et des masques aux familles des Cayes. © UNFPA Haïti