Voilà 70 ans que les Nations unies ont officiellement déclaré le 10 décembre comme étant la Journée des droits de la personne, à la suite de l’adoption deux ans auparavant de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. (Le saviez-vous ? Avec plus de 500 langues disponibles, c’est le document le plus traduit au monde.) La Déclaration établit 30 droits de la personne, parmi lesquels la liberté, l’égalité et la sécurité.
Le mandat de l’UNFPA pour la protection des femmes, des enfants et des jeunes est ancré dans ces droits. La violence basée sur le genre et les pratiques néfastes (mariage d’enfants, mutilations génitales féminines, violence physique) constituent des violations des droits de la personne. Se voir refuser l’accès à la santé ou à l’éducation, être moins bien traité·e à cause de son genre, être privé·e de son pouvoir de décision sur son corps et son avenir : tous ces manquements sont des violations des droits de la personne.
« Nous devons nous engager à ne pas continuer aveuglément sur le chemin de l’inégalité, de l’exclusion et de la discrimination que nous arpentons depuis de nombreuses années », déclare la directrice de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem. « Au contraire, adoptons chacun et chacune les droits de la personne, pas seulement dans des lois et des déclarations, mais dans notre vie courante. »
Le 10 décembre 1950, la Déclaration était décrite comme « une étape décisive dans la marche vers le progrès ». Aujourd’hui, alors que nous approchons de la fin de la campagne « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence basée sur le genre », nous avons conscience que la liberté et l’égalité ne sont garanties pour personne tant qu’elles ne sont pas garanties pour toutes et tous. Notre combat continue.