Le thème de la 55e session de la Commission sur la population et le développement sera « Population et développement durable – en particulier la croissance économique durable et inclusive » une occasion d'explorer le développement du capital humain, l'autonomisation économique des femmes, les inégalités et l'investissement dans la santé et les systèmes de protection sociale - tous des problèmes importants pour l'UNFPA.
La Commission est le seul forum des Nations Unies dédié à l’examen de la mise en œuvre des résolutions de la Conférence internationale sur la population et le développement, sera l’occasion pour l’UNFPA de défendre l’accélération des progrès vers les objectifs de la CIPD et de développement durable (ODD). Le bureau de la CPD55 sera présidé par Son Excellence l’ambassadeur Enrique A. Manalo des Philippines, et co-présidé par les Pays-Bas, la Moldavie, la Côte d’Ivoire et El Salvador.
Le Sommet de Nairobi a réaffirmé que les droits et la santé sexuelle et reproductive sont essentiels au développement durable, mais ils ont connu des revers dans le monde entier, accentués par l’impact socioéconomique de la COVID-19. La planification familiale crée de meilleurs résultats de santé, mais peut aussi atténuer la pauvreté en permettant aux femmes et aux filles de poursuivre leurs études, ce qui améliore leurs perspectives financières et celles de leurs communautés. La santé maternelle contribue elle aussi à la croissance, car les bébés qui naissent en bonne santé deviennent généralement des adultes en bonne santé.
L’égalité des genres et l’autonomie financière des femmes sont également des moteurs de l’économie : les femmes doivent avoir accès à des opportunités, à un salaire égal à celui des hommes et à une protection sociale ; des politiques dédiées à la famille doivent être mises en place. La violence basée sur le genre et les pratiques néfastes, qui restreignent le développement social et économique des femmes, doivent cesser. Pour créer une croissance réellement inclusive, il faut aussi reconnaître la valeur du travail non rémunéré, comme les tâches ménagères et la prestation de soins, dont la charge repose largement sur les femmes.
L’UNFPA, qui a préparé les rapports du Secrétaire général pour servir de référence lors des délibérations de la Commission, défendra un accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits de toutes et tous dans ce domaine, l’autonomie financière des femmes, le développement du capital humain, l’éducation secondaire universelle (particulièrement pour les filles), et la prise en compte du travail non rémunéré et des données concrètes dans l’élaboration de politiques adaptées.
Comme de coutume, c’est le Dr Natalia Kanem, directrice de l’UNFPA, qui donnera les discours d’ouverture et de clôture.
Les événements liés se tiendront en ligne.